Créer une gratuité pour démontrer ton expertise | Julie Rochon

On voit des centaines de gratuités défiler dans nos feeds chaque semaine. On en télécharge tellement que c’est devenu ordinaire. Pas mal moins excitant qu’il y a quelques années. Avoue!

Et si par ta gratuité tu offrais réellement de la valeur? Oui pour attirer de nouveaux clients, mais aussi pour démontrer ton savoir-faire et créer un sentiment de confiance avec les personnes intéressées, qu’elles soient nouvelles dans ton univers ou pas. 

Je passe en revue les différentes choses auxquelles tu aurais intérêt à penser AVANT de créer ta gratuité, dont l’importance de comprendre les besoins principaux de ta clientèle pour mieux déterminer quelle problématique ta gratuité va pouvoir régler), les formats possibles, le ton à adopter pendant la création et plus encore. 

Et une fois que ta gratuité est créée, comment la promouvoir? Je te donne quelques idées à mettre en place rapidement.

Une gratuité ne sert à rien si personne ne sait qu’elle existe ou si personne n’y accède. Grâce à cet épisode, tu seras prêt.e à réfléchir ta gratuité pour en créer une qui va améliorer ta visibilité, démontrer ton expertise, offrir de la valeur et attirer la bonne clientèle vers ton entreprise. 

Mentionnés durant l’épisode

TRANSCRIPTION DE L’ÉPISODE

Salut tout le monde, je suis contente de vous retrouver! Aujourd’hui, on va jaser de gratuité, on va jaser de démontrer son expertise, mais surtout, pourquoi le faire? Est-ce que ça vaut la peine pour nous autres, pour toi, de créer une gratuité (ou ce qu’on appelle un aimant à clients, un freebie, peu importe le nom que tu vas lui donner)? Est-ce que ça vaut la peine? Pour quelles raisons tu le fais? Qu’est-ce que ça devrait être le format, le sujet?

En septembre 2022 j’ai lancé ma gratuité Kermesse Business, qui est vraiment un univers éclaté de Kermesse, comme quand on était jeune (du moins comme quand j’étais jeune), pour faire travailler les gens sur les objectifs de leur entreprise, la clientèle et les offres. Tout ça est dans un environnement ludique, mais le but est sérieux : faire réfléchir les gens et leur faire prendre des décisions. D’ailleurs, si jamais tu n’as toujours pas accédé gratuitement à ma Kermesse Business et que tu es entrepreneur, je t’invite fortement à le faire maintenant. Ce n’est pas relié à aucune séquence, donc don’t worry, tu vas juste recevoir mon infolettre du mardi. That’s it. Je déteste les séquences. Bref, j’ai rien contre ceux qui en font, mais souvent je me désabonne. 

Créer une gratuité : deux objectifs incontournables

Un aimant à clients, une gratuité, c’est un contenu gratuit qui est offert en échange d’une adresse courriel. Contrairement à tout le contenu qu’on pourrait partager sur les réseaux sociaux, le but c’est vraiment d’aller chercher l’adresse courriel. Par contre, ce que les gens ont oublié, c’est que la gratuité, oui, ça peut servir à attirer des nouvelles personnes dans notre liste de courriels, mais ça peut aussi inciter les gens qui s’y trouvent déjà à réactiver un peu leur intérêt envers ce qu’on fait. Je donne l’exemple de la Kermesse. C’est sûr que c’était éclaté. Le but, oui, c’était d’aller chercher d’autres personnes, mais moi, à chaque fois que j’ai créé une gratuité au cours des sept dernières années, je l’ai toujours proposée aussi aux gens dans mon infolettre.

Plusieurs m’ont demandé pourquoi je faisais ça en me disant que c’était pas intéressant, ces personnes étaient déjà dans ton infolettre! Non, non, non. Moi, les abonnés à mon infolettre, c’est les gens les plus précieux que j’ai. Ils m’ont donné leur adresse courriel, ils me font confiance, ils sont là. Certains sont là depuis sept ans, ils continuent d’être là. Oui, il y a des nouveaux, mais mon but, c’est : pourquoi est-ce que je les priverais d’un contenu qui pourrait les aider en ne leur partageant pas ou en me disant « S’ils tombent dessus… mais ça m’intéresse pas parce que j’ai déjà leur adresse… » Est-ce que les abonnés à votre infolettre sont juste un nombre ou c’est vraiment des humains, des futurs clients que vous voulez toucher?

Toutes les personnes (pas toutes, mais la majorité) de mon infolettre qui ont accédé à la Kermesse se sont soudainement remis, s’ils ne le faisaient pas déjà, à soudainement recommencer à répondre à mes infolettres, à recommencer à connecter avec moi sur les réseaux sociaux. C’est venu réactiver l’engagement. Pour moi, ça a encore plus de valeur que quelqu’un qui vient tout juste de rentrer dans ma liste, parce que cette personne est dans mon univers depuis un certain temps, donc nécessairement déjà plus proche de ma vision des choses, parce qu’elle la connaît, parce que ça lui parle, et beaucoup plus proche de convertir aussi qu’une nouvelle personne qui arrive sur ma liste.

Je voulais juste faire cette parenthèse pour vous dire que c’est important aussi la gratuité pour réactiver les gens qui sont déjà sur votre liste ou votre clientèle qui est peut-être vos clients ou des anciens clients qui ne se trouvent peut-être pas ou plus sur votre liste, mais qui pourraient avoir envie d’y revenir ou de s’engager un petit peu plus. 

Connaître les besoins de ta clientèle pour proposer une gratuité vraiment utile

C’est très à la mode, les gratuités. Si vous suivez des Américains, vous allez voir que dans le modèle américain, il y a à peu près 75 millions de gratuités. On a l’impression que tout a été fait. On a l’impression qu’ils donnent toute leur expertise pour après ça nous vendre souvent quelque chose de pas très avancé.

Mais dans le fond, est-ce que tu connais le besoin principal de ton client? Souvent, je vais donner l’exemple à mes clients du besoin réel versus le besoin perçu. Je pense que j’en ai déjà parlé sur le podcast, mais le besoin perçu, c’est le besoin que ton client pense qu’il a. Exemple, « Julie, ma business ne va pas super bien ou je ne fais pas beaucoup de ventes ou peu importe, c’est plus tranquille. Je veux être plus visible. »

Parfait. Mais moi, je sais que le besoin réel, c’est probablement qu’il y a quelque chose dans les fondements de sa business qui n’est pas aligné ou qui a besoin d’être retravaillé, puis nécessairement, ça va avoir un impact sur sa visibilité. Donc oui, je pourrais l’aider avec sa visibilité, mais il faut que je lui fasse comprendre aussi le besoin que moi je perçois.

C’est une gratuité, ce n’est pas personnalisé évidemment. Donc ce que je pourrais faire à ce moment là, c’est de créer une gratuité qui va attirer vers un besoin qu’eux perçoivent et à l’intérieur du format, ouvrir un peu la porte à la réflexion sur ce que moi je perçois comme étant la base du problème à régler. « Oui, parfait, je vais te donner des trucs pour ta visibilité, mais as-tu pensé avant à ça, ça et ça?

C’était ça aussi le but de la Kermesse quand je l’ai créé, parce qu’il y a beaucoup de gens qui venaient vers moi en me disant « Je veux être plus visible, je veux être vu, je veux être reconnu. » Oui, mais après ça, quand on regarde la business, ça fait que « Oui, OK, mais si tu travaillais ça, ça, ça, si tu revoyais ton axe de communication, si tu revoyais toutes ces choses, après ce serait beaucoup plus simple et beaucoup plus clair quand tu vas être présent en ligne. 

Intéresser une clientèle mieux ciblée

La gratuité sert à interpeller une clientèle plus ciblée. C’est pour ça qu’il faut choisir le besoin principal du client. On va vraiment se concentrer sur une chose en particulier. Quelle facette de ton expertise est-ce que tu veux montrer? Si, par exemple, comme moi, je n’offre plus de services spécifiquement, en tout cas pour le moment, sur la visibilité, mais que j’ai des demandes là-dessus, pour moi ce n’est pas une bonne chose de créer une gratuité axée sur la visibilité de façon générale, parce que je ne veux pas nécessairement attirer des gens qui en font leur besoin principal. Donc, il y a cette portion à penser.

Le but, c’est de les attirer vers quoi? Est-ce que notre gratuité sert à faire découvrir de façon globale notre approche? À faire réfléchir les gens ou les faire travailler de façon générale? Idéalement, on va aller pointer une problématique spécifique dans laquelle on peut faire briller notre expertise, dans laquelle on peut faire comprendre aux gens de quelles façons on peut les aider, puis ceux qui sont prêts vont convertir.

Peut-être que vous avez une offre après la gratuité. Ou vous menez vers des services qui sont offerts en tout temps (sur lesquels vous n’offrez jamais de rabais ou très peu souvent). La gratuité peut servir à diriger vers une offre, mais ça peut aussi juste servir à préqualifier les clients qui vont venir vers vous. À ce moment là, qu’est-ce qui vous distingue de vos compétiteurs?

Si je donne un exemple, moi, en tant que coach d’affaires, il y a beaucoup de mes compétiteurs qui attirent les gens avec la formule « viens vers moi, tu vas faire plus d’argent. » Moi, j’ai décidé que c’était pas mon approche parce que 1) je pourrais donner les meilleurs conseils, jamais je ne vais pouvoir dire aux gens qu’ils vont gagner plus d’argent parce que ça va dépendre de ce que eux vont faire avec les conseils que je vais leur donner. Ça dépend tellement de 1000 variables sur lesquelles j’ai aucune incidence. Donc à ce moment là, moi, mon approche est plus « On va te permettre d’attirer des meilleurs clients. On va te permettre d’avoir plus de fun dans ton entreprise, parce que tu es plus alignée. On va te permettre d’avoir plus de visibilité parce qu’on va trouver des façons qui te ressemblent vraiment de te faire voir.

Donc oui, ultimement, le but, c’est de faire plus d’argent, c’est sûr, mais on va choisir ce sur quoi on va mettre le focus. Et ça, moi, personnellement, le fait que je ne mets pas tout le temps de l’avant le côté monétaire, ça me distingue. Est-ce que ça fait que c’est un petit peu moins sexy? Oui, tout à fait. Mais par contre, ça pré-qualifie les clients qui viennent vers moi. Je l’ai appris au cours des années et c’est génial. Qualité avant quantité, je le répète souvent, ça vaut aussi pour le nombre de clients, le type de clients qu’on a. Évidemment, ça fonctionne avec le modèle d’affaires. Bref, je m’éloigne encore une fois. 

Trouver le bon sujet pour démontrer ton expertise et te différencier de tes compétiteurs

Dans le fond, c’est quoi le sujet que vous pourriez discuter qui couvre à la fois le besoin de votre client idéal, votre expertise, puis qui pourrait être une porte d’entrée vers un produit ou un service en particulier? Le sujet devrait être en lien avec la ligne directrice (contenu). Il devrait parler directement à la clientèle cible. Il faut qu’elle réponde à un de ses besoins principaux.

Il faut qu’elle voit le sujet de la gratuité, puis qu’elle ne puisse pas ne pas la prendre. Des fois, c’est la curiosité, simplement, qui va faire télécharger quelque chose. Mais il y a d’autres fois où ça va vraiment répondre à un questionnement, que les gens se disent « Mon Dieu, je n’ai aucune idée quoi faire avec ça. » Et là, on offre sur un plateau la réponse ou du moins des pistes de réflexion. C’est super intéressant.

Je le disais tantôt, il faut que ce soit abordé aussi sous un angle qui va te distinguer de tes compétiteurs un peu, qui va mettre en lumière ton expertise. L’affaire avec la gratuité, c’est qu’au-delà de oui, donner du contenu », idéalement (à moins que ce soit une liste de ressources ou quelque chose), la gratuité va offrir une aide concrète, va leur permettre de mettre en place rapidement quelque chose par eux-mêmes.

Les meilleures gratuités sont celles où tu as envie de passer à l’action, puis que tu passes à l’action rapidement et que tu peux faire un changement maintenant. Exemple, dans ma Kermesse, je fais jouer les gens aux marmottes (tape la marmotte), pour éliminer le type de clientèle qu’on n’aime pas avoir. Donc nécessairement, ça amène une réflexion.

Après ils peuvent raffiner leurs présentations sur leurs pages de vente par exemple. Quand on sait plus ce qu’on veut, automatiquement, on sait plus ce qu’on ne veut plus, puis ça devient plus facile de le mentionner, puis d’attirer à ce moment là des meilleurs clients. C’est un exemple parmi tant d’autres, évidemment. 

Quel format de gratuité choisir?

Une fois qu’on a trouvé notre sujet, il faut trouver le format aussi. C’est quoi le format idéal pour intéresser tes futurs abonnés? Je te donne un exemple. Je vois bien du monde qui dit « Moi, j’aime pas ça écrire, je veux faire des vidéos. » OK, mais pourtant, tu as essayé de te partir une chaîne YouTube, ça a pas levé. Quand tu fais des vidéos sur les réseaux sociaux, ils ne sont pas vus, ils ne sont pas écoutés. Tu as essayé de toutes les façons possibles en vidéo et puis ça ne fonctionne pas. Donc, à ce moment là, comment est-ce que tu pourrais proposer ton contenu d’une façon qui pourrait parler à ta clientèle? Si ta clientèle n’aime pas ça, écouter des vidéos, à ce moment là, est-ce que c’est une bonne idée de vouloir en offrir?

Tu pourrais faire la vidéo quand même, parce que toi, tu es plus à l’aise, mais tu pourrais aussi offrir une version audio de ta vidéo. On s’entend, tu peux juste ne pas regarder la vidéo, fermer tes yeux. On a tous compris ça. Mais tu peux offrir des tracks audio aussi de tes enregistrements, tu peux en faire la transcription.

Il y a plein de façons d’offrir du contenu, mais ça devient intéressant quand tu connais mieux ta clientèle, de choisir le format qu’elle préfère. Donc là, quel format est-ce qu’on pourrait proposer à nos futurs abonnés? Ça peut être un cours gratuit, enregistré à l’avance, déposé sur Learn (ma Kermesse est sur Learn, vu que j’utilise Thrivecart). Mais juste avant, j’avais créé un site web spécifiquement pour la Kermesse. J’ai changé en cours de route.

Ça peut être un cours par courriel. Le premier cours que j’ai fait, ma première gratuité, c’était un cours par courriel : Sois plus visible sur les réseaux sociaux en cinq jours. C’était cinq courriels où je donnais des trucs, puis je donnais un petit devoir express à faire et les gens le faisaient, puis automatiquement, ils voyaient un changement. Ils passaient à l’action, donc ça, c’est super motivant. Cette gratuité aurait pu rouler encore aujourd’hui. C’est moi qui a mis fin à cette gratuité après trois ans, même si je ne faisais rien et que les gens te téléchargeait. Tu sais quand on dit qu’une gratuité répond à un besoin? Voilà, j’étais tombée dessus à l’époque. Là, on parle de 2016, ça fait un petit bout. 

 

Des templates. Si jamais vous êtes en comptabilité, vous pouvez partager un template de budget ou graphiste, un template de visuel que vos clients pourraient utiliser, peu importe. C’est pas obligé d’être compliqué. Il y a tellement de choses que vous pourriez proposer qui est quand même simple, mais qui pourrait simplifier la vie de votre clientèle parce qu’elle n’aura pas besoin de se claquer, par exemple, la création d’un template Notion ou un gabarit Asana.

Ça peut être une checklist aussi, mais ça reste quand même assez de base et facile à trouver ailleurs. Mais si ça répond à un besoin très précis, particulièrement si vous offrez des services qui sont en lien avec des choses très techniques, donc des choses à ne pas oublier, exemple avant de commencer son projet de site Web, voici à quoi penser, ça peut devenir super intéressant.

Une liste de ressources. Si vous avez souvent des questions par rapport à votre expertise ou à des choses complémentaires à votre expertise aussi, vous pouvez créer des listes de ressources qui peuvent contenir vos propres contenus, mais qui peuvent aussi contenir des contenus complémentaires de gens, de vos amis entrepreneurs (par exemple) qui ont eux aussi créé des contenus qui sont super pertinents. Ça peut être une bonne façon de faire des échanges de liens sur des articles de blogue et autres.

Des vidéos de style tutoriel, moi perso je les mets direct sur YouTube, mais ça peut être des gratuités aussi qui sont offertes en échange d’un courriel.

Un ebook, un guide, peu importe comment on l’appelle, mais un document PDF. S’il vous plaît, pas 50 pages (à moins que ce soit un livre blanc). Parce que je ne sais pas pour vous autres, mais moi, un PDF de 50 pages, je vais le scroller très vite en diagonale, puis après ça, je la referme, puis je l’oublie, parce que je suis souvent sur mon téléphone. Je n’ouvre pas les gratuités sur mon ordinateur habituellement, donc c’est à usage unique très souvent. Donc, assurez-vous rapidement de mettre la table sur la valeur ajoutée de conserver l’ebook, de le lire en entier, puis surtout de faire quelque chose avec, de passer à l’action avec. 

 

Sinon le quiz est super intéressant, mais en même temps, il y a différentes tactiques. Est-ce que vous donnez la réponse au quiz immédiatement et ensuite vous proposez aux gens, pour avoir plus un complément d’informations, de s’inscrire à votre infolettre? Ou est-ce qu’il faut que les gens s’inscrivent pour recevoir la réponse? Ça va amener deux clientèles différentes.

Je ramène encore mon foutu qualité avant quantité. Si on doit s’inscrire pour recevoir la réponse, on a beaucoup de chances de tomber sur des gens qui voulaient juste passer un quiz. On en vois, des quiz du genre : « Quel est ton type de bouffe préférée? » On connaît ce genre de quiz inutile, mais qu’on aime faire. Est-ce qu’il y a quelqu’un qui est déjà resté abonné à une liste après ça? Pas sûre. Donc oui, tu as une chance sur deux après que les gens restent, mais en même temps, l’autre option, c’est de faire en sorte qu’ils soient assez motivés suite au test pour s’inscrire à l’infolettre, pour venir chercher peut-être du contenu complémentaire ou une aide un petit peu plus en profondeur, selon la réponse qui est sortie.

Ça peut aussi être un challenge. On en vois aussi par courriel, comme moi, dans le fond, cinq jours pour faire telle affaire. Il y en a qui le font en live, sur Discord, dans des groupes Facebook pendant cinq jours, un live par jour avec des trucs à faire. Ça peut prendre la forme qu’on veut. On peut prendre le temps d’innover, mais c’est super important de déterminer de quelle façon est-ce que vous allez démontrer votre personnalité, de quelle façon aussi vous allez démontrer votre expertise pour que ça ait un impact, pas juste pour « J’ai fait une gratuité, mon but c’est d’avoir du monde sur ma liste. Yes, c’est fait. » Après ça, je m’en sacre. Ok? 

Des détails qui font la différence

Parce qu’il faut penser que la gratuité doit être en lien avec le contenu que vous envoyez dans votre infolettre habituellement. Donc si moi je fais une gratuité sur la visibilité, puis réseaux sociaux spécifiquement, mais que j’en parle pas vraiment souvent dans mon infolettre, tous ceux qui sont rentrés par cette gratuité là vont faire comme « C’est parce que moi, mon besoin, c’était ça, mais elle n’en parle jamais, je vais me désabonner.»

Trouvez le ton aussi. Est-ce que vous voulez que ce soit hyper sérieux, corpo, funky, gamifié? Ça, vous pouvez décider.

Et je vous en conjure, suivez votre branding, ajoutez des éléments visuels, ne serait-ce que pour la promotion de votre gratuité, ça va devenir plus attrayant. Si visuellement ça suit les codes de votre branding pour la couleur, les formes et tout ça, on va reconnaître que c’est votre gratuité. Mais aussi ça va donner le goût, ça va faire en sorte que si on scrolle sur Instagram puis qu’on voit le visuel, on va s’arrêter et y porter attention. 

Comment promouvoir ta gratuité?

Puis là, avant de se quitter, je veux juste parler aussi de comment promouvoir sa gratuité. Parce que si vous faites comme moi l’année passée, j’ai orchestré un beau lancement de gratuité. Puis après ça, j’ai arrêté d’en parler. Oui, oui, j’ai fait ça moi! D’ailleurs, en préparant cet épisode de podcast, je me suis dit « câline, ce sera l’occasion de la remettre sur la map la Kermess Business », parce que j’avais eu des super bons commentaires.

Idéalement on fait la page de capture sur notre site web, comme ça, on peut récolter du data, on peut avoir des infos sur les gens qui sont venus nous visiter. On pourrait recibler aussi, si on fait de la pub. C’est correct si on n’a pas de site web ou si on n’a pas les skills pour le faire, de faire une page de capture sur MailerLite, MailChimp ou peu importe l’outil que vous utilisez.

Mais sur votre page de capture, dites-nous à qui ça s’adresse, à quels besoins ça répond, puis c’est quoi au juste? Il n’y a rien de pire que d’accéder à une gratuité, puis après ça, d’être déçu « C’est juste une checklist » ou « C’est trop de base pour moi. » Mentionnez c’est quoi pour préqualifier les gens qui vont télécharger votre gratuité. Vous allez me remercier, parce qu’ils vont être beaucoup mieux ciblés pour votre infolettre par la suite, et beaucoup plus portés à interagir avec vous, avec les courriels qui vont suivre.

Ça peut être une bannière sur votre site web, sur la barre latérale, dans le footer (pied de page) de votre site web.

Sur vos réseaux sociaux, évidemment une bannière Facebook, bannière LinkedIn, publication ancrée sur Instagram. Maintenant, on peut on peut ancrer des publications sur Facebook, Instagram, LinkedIn. On peut la mettre aussi sur Pinterest. Je veux dire, on peut tout faire. Soyez à l’affut de toutes les possibilités par rapport aux plateformes que vous utilisez.

Dans votre signature courriel aussi, il y a potentiellement des gens qui vous écrivent pour demander de l’information. Vous pouvez ajouter un visuel cliquable dans le bas de votre courriel. À ce moment là, quand vous répondez aux gens, c’est intéressant. Ils se demanderont peut-être c’est quoi et ils vont cliquer pour le savoir.

La publicité aussi. Je ne fais pas beaucoup de pub depuis que je suis à mon compte. Je suis vraiment beaucoup plus dans l’organique, mais les meilleures pubs que j’ai faites, les meilleurs retours sur investissement, ça a été des pubs sur des gratuités parce que les gens n’ont pas peur de cliquer. Je spécifie même qu’il n’y a pas de séquence de vente après. Tu tombes dans mon infolettre qui est envoyée une fois par semaine. Ce n’est pas agressant. Vous pouvez le nommer même sur la page de capture. En tout cas, moi, j’aime bien le savoir. Si le sujet m’intéresse vraiment, je vais endurer une séquence, mais sinon, j’aime bien arriver directement dans le vif du sujet avec les autres personnes qui sont abonnées.

Mais la pub peut rester très intéressante. À ce sujet là, je vous invite fortement à aller écouter l’épisode de podcast que j’ai fait avec Charles Davignon de l’agence Antilope, où justement, on parlait de « Est-ce que c’est encore bon de faire de la publicité pour des travailleurs autonomes? Est-ce que ça vaut encore la peine? » Charles a donné vraiment plein de trucs. Spécifiquement, il donnait un exemple qui était une gratuité. Dans notre cas, on parlait d’un ebook. Si vous avez une gratuité à promouvoir et que vous voulez faire de la pub, je vous invite fortement à écouter cet épisode. 

Une gratuité efficace peut en valoir 10 ordinaires

Ce que je veux dire pour finir, c’est qu’on n’est pas obligé d’avoir 1 000 gratuités. Une gratuité qui a vraiment de l’impact, qui est bien alignée, peut faire vraiment la job et attirer une clientèle sur l’ensemble des services ou des projets qu’on a.

Mais on doit faire les bons choix de sujets, de formats, d’angles, de ton et de façons de la promouvoir aussi. On teste l’impact, on connecte avec nos nouveaux abonnés, s’il-vous-plaît, et on réactive le lien avec les gens qui sont déjà dans notre liste. Une fois que c’est fait, qu’on va chercher du feedback, on peut réfléchir à « Est-ce que notre gratuité est parfaite comme ça? Est-ce qu’elle peut être optimisée? Si oui, comment?» Puis à ce moment là, si on l’optimise, on peut revenir à la charge en termes promotionnels (annoncer une nouvelle version). Ça peut amener aussi une nouvelle clientèle. À la limite, ça peut même réengager la clientèle qui l’a déjà consommé cette gratuité.

Si jamais vous créez une gratuité ou vous en avez déjà une, je vous invite à la partager avec moi, à me dire si votre processus de création de gratuité a été simple? Est-ce que votre idée vous est venue super rapidement ou ça a été un vrai pain in the ass de réfléchir à ça? Si vous vous dites : « Mon Dieu, il faut que je fasse une gratuité. Je n’ai aucune espèce d’idée quoi faire», j’espère que l’épisode d’aujourd’hui va vous avoir aidé.

Et puis, je vous invite encore une fois à télécharger ma gratuité, Kermesse Business si vous voulez revoir les fondements de votre entreprise. C’est des choses qui ont l’air tellement simples, mais peu importe où vous êtes (débutant, intermédiaire, avancé), que ça fasse un an ou dix ans que vous êtes à votre compte, je vous le dis, la Kermesse va vous aider parce que c’est des exercices qu’on devrait faire minimum une fois par année comme entrepreneur. Donc, allez voir ça, Kermesse Business.

C’est le dernier épisode de la saison. Je vous annonce qu’on se retrouve en septembre avec une belle liste d’invités, une belle liste de sujets. J’ai vraiment hâte de vous retrouver. Ciao, bon été!

Salut, moi c'est Julie Rochon!

Julie Rochon animatrice podcast Va te faire voir

J’utilise des stratégies d’affaires et de communications numériques pour aider les travailleurs autonomes, les PME et les OBNL à améliorer leur positionnement, leurs offres, l’efficacité et la rentabilité de leurs processus et leurs communications et visibilité sur le web et les réseaux sociaux.

Mes client.e.s sont motivé.e.s à avoir une entreprise et/ou des projets qui leur ressemble pour avoir plus de fun et attirer de meilleurs clients. Je travaille actuellement uniquement en 1-1 avec mes clients, donc mon approche et mes conseils sont toujours personnalisés. Je déteste les formules toutes faites qui vendent du rêve.

Site web - Instagram - LinkedIn - Facebook